@ooignignoktoo @Eiregoat @madison @tyler @Frondeur @coolboymew J’ignorais que l’on imposât toujours l’apprentissage du subjonctif imparfait.
Plus sérieusement, pratiquement personne ne l’utilise dans le langage courant.
Les seuls temps essentiels (dans un premier temps) seraient :
le présent de l’indicatif (je mange une pomme)
le passé composé, qui se conjugue avec être ou avoir + participe passé du verbe (j’ai mangé une pomme)
le futur simple (je mangerai une pomme).
puis, seulement après, l’imparfait (je mangeais une pomme), le conditionnel (j’aimerais manger une pomme, ou je mangerais bien une pomme). Ici, le "bien" n’est pas essentiel, c’est juste pour insister sur le fait que l’on veuille manger une pomme, et cela permet également de différencier à l’oral le futur du conditionnel, la prononciation du ai et du ais étant proche.
Et comme évoqué dans le fil, il y a des différences entre le Québécois et le Français d’Europe.
Enfin, langue française d’Europe, je devrais en fait préciser le Français Parisien, qui est souvent entendu sur les grandes chaînes nationales en France ; chaque région ayant un accent différent ou une manière différente de désigner un objet. Par exemple, pain au chocolat ou chocolatine, crayon de papier ou crayon à papier, ... Sans oublier les variantes belge, suisse, par exemple, 70 soixante-dix (60 10) avec septante ; 90 quatre-vingt-dix (4 20 10) avec nonante, voire 80 quatre-vingts avec huitante ou octante (peu utilisé).
François Pérusse, avec Les deux minutes du peuple, a fréquemment publié une version québécoise et une version européenne, ce qui permet d’entendre les différences, que ce soit au niveau de l’accent, des mots ou des tournures de phrase.
Je pense par exemple à la capsule Le petit chirurgien
version québec :
https://m.youtube.com/watch?v=MKK4X9yBPso
version europe :
https://m.youtube.com/watch?v=8y1nyIdCLZk
L’autre complexité de la langue française, c’est qu’elle est remplie d’exceptions, en plus du problème du passage de l’écrit à l’oral, et vice-versa. Une lettre peut avoir une dizaine de sons et pour un son, une dizaine de manière de l’écrire.
Un exemple tout simple :
10, que l’on écrit dix mais que l’on prononce avec un c (dice)
une dizaine (environ dix) s’écrit avec un z et on prononce z
1/10, un dixième, que l’on écrit x mais on prononce avec un z (un dizième)
ou encore, les poules couvent souvent au couvent.
ici, la difficulté, c’est la différence de prononciation entre le premier couvent et le second couvent. Les deux s’écrivent de la même manière mais se prononce couve pour le premier (conjugaison du verbe couver), et le second se prononce couvan, parce qu’il s’agit d’un nom (le couvent).
Bref, bon courage pour l’apprentissage de la langue française